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Les émotions dans le conflit

  • Photo du rédacteur: Anne Beau
    Anne Beau
  • 11 nov.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 déc.

 Les émotions le cerveau


Nous sommes des êtres humains traversés par des émotions. Elles nous surprennent, nous bousculent. Elles naissent en un instant, un mot, un geste, un regard et mettent notre corps en mouvement.

La peur, la colère, la tristesse, la joie, sont les quatre principales émotions qui irriguent notre vie intérieure. Lorsque nous les retenons, lorsque nous les taisons, elles s’accumulent et parfois sont la source du conflit.

En médiation, on apprend à leur laisser un espace, à les écouter sans les juger, à entendre ce qu’elles ont à dire.

C’est de cette écoute des émotions dans le conflit qu’est né ce poème.


les émotions le conflit
Poème Quand l'émotion s'invite, je ne l'écoute pas, le conflit guette

Un poème sur les émotions dans le conflit

Quand mon cerveau s’agite, me parle et m’invite,

je résiste, je lutte, un message que j'évite.

Le doute s’installe, le silence s’entête

le conflit guette.


Quand la peur me murmure de fuir, de disparaître,

et que je reste là, sans vouloir me soumettre,

je sens l’ombre approcher, son voile blafard

il est trop tard.

Je ne suis plus.


Quand la colère gronde, au coeur de mon ventre,

qu’elle frappe, qu’elle tonne, qu’elle cherche à me fendre,

et que je tais sa rage immense

elle m’empoisonne en silence.

Je ne pense plus.


Quand la tristesse surgit, sombre et meurtrière,

fait trembler mes corps de larmes amères,

et que je retiens ses coups de tonnerre

mon cœur se transforme en pierre,

Je ne respire plus.


Quand la joie jaillit, envoutante et légère,

qu’elle veut danser, libre messagère,

et que je retiens ses rires joyeux

mon corps devient douloureux.

Je ne vis plus.


Alors le conflit s’élance,

la peur enfante la méfiance,

la colère devient violence,

la tristesse se change en pierre,

et la joie se terre.


Lorsque une émotion m’étreint,

qu’elle me traverse, qu’elle me prend par la main,

je la vis, je l’accueille, sans feinte, juste nue.

Alors, le conflit déçu,

s’éloigne vaincu.



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