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Comment Notre Cerveau Gère-t-il l'Information ? La carte n'est pas le territoire

La carte n'est qu'une représentation d'une partie d'un territoire
La carte ne fait pas le territoire



Notre cerveau est une machine fascinante, capable de traiter une quantité incroyable d’informations. Ce faisant, l'information que nous recevons est captée et traitée en fonction de divers filtres qui influencent notre perception de la réalité. Ces filtres incluent nos filtres neurologiques, socioculturels, et personnels, ainsi que notre système de représentation sensorielle VAKOG. En parallèle, trois mécanismes essentiels – Sélection, Distorsion, et Généralisation – jouent un rôle central dans la façon dont nous traitons et interprétons cette information.



Le VAKOG : Une Porte d’Entrée Sensorielle


Le système VAKOG (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif) est un cadre qui décrit les cinq sens principaux par lesquels nous captons et traitons l'information. Chaque personne a une ou plusieurs modalités sensorielles dominantes :

  • Visuel : Préférence pour les images, les graphiques, les couleurs.

  • Auditif : Sensibilité aux sons, aux voix, aux mots.

  • Kinesthésique : Importance des sensations physiques, du toucher, des mouvements.

  • Olfactif : Réaction aux odeurs.

  • Gustatif : Réaction aux goûts.


Les 3 filtres qui influencent notre perception de la réalité


Le Filtre Neurologique


Nos filtres neurologiques sont liés à la manière dont notre cerveau et notre système nerveux sont câblés pour percevoir et interpréter le monde. Ils incluent notre système sensoriel VAKOG (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif), qui détermine comment nous captons l'information. Certaines personnes peuvent ainsi être plus sensibles aux informations visuelles (images, couleurs), tandis que d'autres réagissent davantage aux sons (auditif) ou aux sensations physiques (kinesthésique).


Notre cerveau sélectionne les informations pour nous concentrer sur ce qui nous semble pertinent, mais ce filtrage peut nous faire ignorer des éléments importants.


Le Filtre Socio-Culturels


Les filtres socioculturels sont des cadres de référence acquis à travers notre éducation, notre culture, nos normes sociales, et les valeurs de la société dans laquelle nous vivons. Ces filtres influencent la manière dont nous interprétons les comportements, les symboles, et les messages. Ces filtres influencent la manière dont nous interprétons les comportements, les symboles, et les messages. Par exemple, un geste ou une phrase peut être perçu de manière positive dans une culture et négativement dans une autre. Notre compréhension de concepts comme le succès, le bonheur, ou le respect est souvent colorée par ces filtres.


Le filtre Personnel


Les filtres personnels sont façonnés par nos expériences de vie individuelles, nos croyances, nos valeurs, nos préjugés, et nos attentes. Ces filtres sont très subjectifs et varient d'une personne à l'autre. Par exemple, quelqu’un qui a été souvent critiqué peut interpréter un commentaire neutre comme une attaque personnelle. Nos filtres personnels déterminent souvent comment nous réagissons émotionnellement à certaines situations ou comment nous jugeons les actions des autres.




Les 3 mécanismes essentiels de traitement de l'information


Comme notre cerveau ne peut traiter un nombre illimité d'information au même moment, il développe trois mécanismes de traitement de l'information :


La sélection 

Notre cerveau est bombardé d'une quantité énorme d'informations à chaque instant. Pour éviter la surcharge, il doit choisir ce sur quoi se concentrer. Nous filtrons les informations pour nous concentrer sur ce qui nous semble pertinent. Ce filtrage influencé par le sens dominant que nous utilisons de façon instinctive peut nous faire ignorer des éléments importants.


La Distorsion 

Après avoir sélectionné l'information, notre cerveau peut la distordre pour qu'elle corresponde à nos attentes, nos croyances, ou notre état émotionnel. La distorsion peut prendre différentes formes : exagérer, minimiser, ou altérer l'information pour qu'elle soit plus conforme à notre cadre de référence interne. Ce mécanisme peut entraîner des malentendus ou des interprétations erronées. Par exemple, une critique constructive peut être perçue comme une attaque personnelle si elle est distordue par notre sensibilité émotionnelle ou nos insécurités.


La généralisation 

La généralisation nous permet de tirer des conclusions à partir de quelques expériences pour simplifier la complexité du monde. C’est un moyen de créer des schémas mentaux ou des règles générales qui nous aident à naviguer dans des situations similaires à l’avenir. Bien que la généralisation soit utile pour apprendre et réagir rapidement, elle peut aussi mener à des stéréotypes, des préjugés, ou des jugements hâtifs. Par exemple, après une expérience négative avec un collègue, nous pourrions généraliser et supposer que toute interaction future avec cette personne sera négative, ce qui pourrait nuire à la collaboration.



Comprendre comment les informations sont capturées et traitées par chacun de nous peut éviter de nombreux conflits.


Les filtres de capture de l'information, combinés aux mécanismes de Sélection, Distorsion, et Généralisation, influencent non seulement notre manière de percevoir le monde, mais aussi comment nous interprétons et réagissons à chaque situation. Notre perception de la réalité est unique et peut différer de celle des autres.

En comprenant ces filtres et ces mécanismes, y compris le rôle crucial de notre système VAKOG, nous pouvons améliorer notre communication, en prenant en compte non seulement nos propres perceptions, mais aussi celles des autres. Cela nous aide à éviter de nombreux malentendus et conflits, en reconnaissant que notre perception de la réalité est unique et peut différer de celle des autres.


L'expression : "La carte n'est pas le territoire" utilisée en Programmation Neurolinguistique nous rappelle de rester conscient du fait que nos perceptions, idées, et modèles ne sont que des approximations de la réalité et non la réalité elle-même.

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